JO/Equitation: fin de parcours pour la France

L'équipe de France de concours complet d'équitation, réduite à deux cavaliers après l'élimination de Jean-Renaud Adde en cross-country, lundi à Hong Kong, est éliminée avant l'épreuve de CSO mardi soir.

Si la France, tenante du titre, apparaît encore au classement à l'issue du cross, à la 11e et dernière place, Adde ne pourra s'aligner au départ du saut d'obstacles.

Or, le classement prend en compte les résultats d'au moins trois cavaliers.

L'équipe avait déjà perdu avant de commencer ses deux piliers, Jean Teulère et Nicolas Touzaint, à pied à cause de l'indisponibilité de leurs montures.

Parti en dernier, sur un terrain détrempé, Adde a chuté en selle sur Haston d'Elpegere.

Unique éclaircie, Didier Dhennin, seulement pénalisé de 14 pts pour dépassement de temps en cross, est remonté à la 7e place au classement provisoire, avant le CSO.

Et pour donner corps à son rêve de remontée, Didier Dhennin dispose de deux CSO, particularité des J0 depuis Athènes-2004, plutôt qu'un. Le premier, comptant pour le classement par équipes, qualifie aussi les 25 meilleurs cavaliers pour un second concours de saut, qui attribue in fine les médailles individuelles.

"Ma jument (Ismène du Temple) est tout à fait à sa place à ce niveau. Elle a une bonne qualité de saut", souligne le cavalier.

Certes, elle avait été décevante sous les projecteurs en avril à Pompadour (Corrèze), lors des Championnats de France. "Elle avait mal vécu le CSO car elle était en chaleur. Mais on a réglé le problème. Ici, l'éclairage est différent et, lors de l'entraînement, elle a bien sauté. Maintenant, ça va dépendre de son état de récupération", explique le Dijonnais, enseignant au Cadre Noir de Saumur.

"On a vécu drame sur drame. Un truc de fous. Je vais tout faire pour essayer de gommer un peu tout ça", a promis Dhennin.

Source AFP

Ces JO sont bien partis pour être une totale déconfiture pour nos couleurs (et je ne fais pas uniquement allusion à l'Equitation).

Après les deux "catas" des Championnats d'Europe de Football et de la Coupe du Monde de Rugby....


Mais bon, notre emblème c'est bien le coq non ?

C'est en équitation comme partout ailleurs... non ?

Flika a écrit:

C'est en équitation comme partout ailleurs... non ?

C'est bien ce que j'ai dit et çà dépasse même très largement le domaine du sport.

Les gens veulent être sur le devant de la scène sans s'imposer préalablement les efforts nécessaires. Sans anticiper sur le fait que pour être le 1er, il ne suffit pas d'être très bon, il faut être meilleur que TOUS les autres, qui de leur côté ont la même envie et font les mêmes efforts.

La déconfiture de L.Manaudo en est un autre exemple : très largement au-dessus du lot à Athènes et il y a encore deux ans, elle est aujourd'hui redevenue une nageuse commune. La raison principale, c'est que récemment TOUS ses efforts n'ont pas été tendus vers un seul et unique objectif. En même temps je ne la blâme pas, parce que cela suppose - surtout à son jeune âge - un effort d'abnégation considérable.

Pour ce qui est de l'équitation, c'est trop facile d'invoquer la fatalité.
Il arrive aux cavaliers de CCE quand oon y regarde de plus près, à peu près la même chose qu'au CSO à Athènes...
Si j'ai bonne mémoire, le DTN était alors la même personne que celle qui est le véto des complétistes cette année (et lui même véto). A l'époque il y avait eu un scandale, parce qu'il avait reporté toute la responsabilité sur une jeune vétérinaire qui avait servi de fusible.
A Athènes First avait était emmené, alors que manifestement il était déjà très "fragilisé" par une ancienne blessure. Je peux me tromper , mais j'ai bien l'impression que c'est la même erreur qui a été commise avec Espoir et Galant...

Après, les "rescapés" ont fait au mieux et il faut en convenir avec un certain panache qui avive encore les regrets. Même si la stratégie employé lors du premier tour du CSO me laisse un peu songeur...

Toutatis a écrit:

Les gens veulent être sur le devant de la scène sans s'imposer préalablement les efforts nécessaires. Sans anticiper sur le fait que pour être le 1er, il ne suffit pas d'être très bon, il faut être meilleur que TOUS les autres, qui de leur côté ont la même envie et font les mêmes efforts.

Je crois qu'on n'est même pas bon. On se croit bon. Un bonne façon de justifier de ne pas avoir d'effort à faire. On va même raisonner dans l'autre sens : on a une société qui ne veut plus l'effort et vit donc dans le fantasme qu'elle est bonne. Autosatisfaction de bas niveau.

Manaudou, elle a tout voulu : les résultats sportifs, la relation amoureuse et les contrats financiers. Elle s'est brûlée les ailes et dans les trois domaines.

Pour le complet, le choix était cornélien : se passer de Teulère ou Touzaint qui devaient être les artisans de la médaille. Il sont préféré prendre le risque. Le manque de bol réside dans le fait que les 2 chevaux ont lâché. Ils misaient sans doute que l'un des deux seulement pouvait lâcher.

Quant à la stratégie sur le cso, je serai DTN ou ministre des sport, je te passerais une soufflante à tout le staf.
Mais bon, le but du jeu était de participer et surtout pas d'aller chercher une médaille. (hier, sur France Info, le billet d'humeur était terrible)
Même si c'était pas le scénario prévu, faut s'adapter !

Communiqué de ce jour de la FFE

http://www.ffe.com/?cs=a4bb75e55ff206736fbc9e9be22b608d986f503a4a454bd0fec958214ae3e8099b4f9d4c7535ce2f21aee845f000a2b4baf4b3533f4246afa4531b6bdb32a9e810bab44297821b0bf57722e5a0fdb17da7e29f521af150b57b07bc90b84f083156e58d30ae375faf3f42cb6f1dfc719e

Sans en être sûre (parce que je n'ai pas passé de radios à ce niveau), je pense que je me suis aussi fracturé l'aile droite du sacrum lors d'une chute de cheval. Ca fait très très mal sur le coup (je ne pouvais plus m'asseoir), mais c'est sans conséquences parce qu'il n'y a pas d'articulation en jeu.
Je ne la sens plus du tout maintenant (alors que les côtes, aïe lors des variations météo).
J'ai aussi vu un étalon (PS) qui a eu une fracture au niveau du sacrum, sans beaucoup de signes apparents. Diagnostic du véto : rien à faire sinon repos.